14 décembre 2022
Bourses de Recherche Ruban Rose
Les 4èmes Bourses de Recherche Ruban Rose
Afin de soutenir dans la durée d’anciens lauréats des Prix Ruban Rose, l’Association Ruban Rose a décerné en 2022 ses 4èmes Bourses de Recherche. Il s’agit de subventions prestigieuses, récompensant des chercheurs qui ont obtenu des avancées majeures dans le domaine de la recherche sur le cancer du sein.
Cette dotation est divisée en deux subventions :
- Une Bourse de Recherche Grand Prix, d’un montant de 240 000 €, qui s’adresse aux anciens lauréats du Grand Prix de la Recherche. C’est la subvention la plus importante que l’Association Ruban Rose ait remise depuis 2003, année de sa création
- Une Bourse de Recherche Avenir, d’un montant de 150 000 €, qui s’adresse aux anciens lauréats d’un Prix Avenir.
Les lauréats des Bourses de Recherche Ruban Rose 2022 sont…
Dominique Stoppa-Lyonnet
Médecin généticienne, responsable du service de génétique de l’Institut Curie, Paris et professeure de génétique médicale à l’Université Paris Cité
Bourse de Recherche Grand Prix – 240 000 €
Spécialiste des prédispositions génétiques au cancer du sein, Dominique Stoppa-Lyonnet est profondément habitée par sa mission : « C’est pour les familles que l’on travaille avec tant d’acharnement. On les met à contribution dans nos études, alors on se doit d’avoir des résultats et cette Bourse va nous y aider. Je voudrais donc vivement remercier l’Association Ruban Rose, ses partenaires et ses donateurs pour leur confiance ».
Dans les années 90, seules quelques mutations des gènes BRCA1 et BRCA2 ont pu être associées à une augmentation du risque de cancer du sein. Récemment, les nouvelles techniques de biologie moléculaire ont mis en lumière l’existence de très nombreuses autres mutations dont les effets sur la cancérogenèse sont incompris à ce jour. Par conséquent, la détection de ces nouvelles mutations, appelées « variants de signification inconnue », ne donne pas d’information sur le risque tumoral, ce qui est un frein important au suivi adapté des femmes et familles concernées.
L’objectif du projet de Dominique Stoppa-Lyonnet est ainsi de comprendre dans quelle mesure ces mutations nouvellement détectées impactent le développement du cancer du sein : « Nos travaux ont déjà conduit au classement de 101 de ces variants, ce qui impacte plus de 1600 familles. Nous sommes déterminés à poursuivre ces études pour être en mesure d’accompagner le plus de familles possible ».
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Médecin généticienne, responsable du service de génétique de l’Institut Curie, Paris et professeure de génétique médicale à l’Université Paris Cité
Bourse de Recherche Grand Prix – 240 000 €
Spécialiste des prédispositions génétiques au cancer du sein, Dominique Stoppa-Lyonnet est profondément habitée par sa mission : « C’est pour les familles que l’on travaille avec tant d’acharnement. On les met à contribution dans nos études, alors on se doit d’avoir des résultats et cette Bourse va nous y aider. Je voudrais donc vivement remercier l’Association Ruban Rose, ses partenaires et ses donateurs pour leur confiance ».
Dans les années 90, seules quelques mutations des gènes BRCA1 et BRCA2 ont pu être associées à une augmentation du risque de cancer du sein. Récemment, les nouvelles techniques de biologie moléculaire ont mis en lumière l’existence de très nombreuses autres mutations dont les effets sur la cancérogenèse sont incompris à ce jour. Par conséquent, la détection de ces nouvelles mutations, appelées « variants de signification inconnue », ne donne pas d’information sur le risque tumoral, ce qui est un frein important au suivi adapté des femmes et familles concernées.
L’objectif du projet de Dominique Stoppa-Lyonnet est ainsi de comprendre dans quelle mesure ces mutations nouvellement détectées impactent le développement du cancer du sein : « Nos travaux ont déjà conduit au classement de 101 de ces variants, ce qui impacte plus de 1600 familles. Nous sommes déterminés à poursuivre ces études pour être en mesure d’accompagner le plus de familles possible ».
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Philippe Juin
Directeur de Recherche au Centre de Recherche en Cancérologie et Immunologie Intégrée Nantes-Angers, Nantes
Bourse de Recherche Avenir – 150 000 €
Amateur du septième art, Philippe Juin aime à comparer la réalisation d’un film au fait de mener des travaux de recherche : « L’aspect collaboratif est primordial dans les deux cas, chacun, chaque métier joue un rôle spécifique et essentiel. La Recherche a aussi une dimension presque artistique : on connaît le point de départ, sans distinguer le point final : c’est très stimulant, et être créatif est une nécessité ».
Ses travaux sont guidés par la volonté d’améliorer l’arsenal thérapeutique anti-cancéreux. Le Prix Avenir qu’il a reçu en 2012 lui a permis de développer un test fonctionnel particulièrement innovant pour l’époque, car basé sur l’utilisation de tumeurs fraichement prélevées chez les patientes. Une telle approche, qualifiée d’ex vivo, peut servir à caractériser les réponses de chaque patiente à un traitement donné, ou bien à tester l’efficacité de nouvelles stratégies thérapeutiques potentielles.
Tester l’efficacité d’une nouvelle stratégie thérapeutique, c’est précisément le cœur de son projet soutenu par la Bourse Avenir, et il le fera en s’appuyant sur cette méthode. Pour atteindre son objectif, qui est d’analyser les effets du blocage d’une cible qu’il a lui-même identifiée, son équipe travaillera avec une autre équipe experte en immunologie : « Recevoir cette Bourse est un immense honneur, et nous donne l’opportunité de mettre en place un projet fédérateur. Nous allons réunir deux équipes aux expertises complémentaires, parce que c’est la meilleure façon de progresser scientifiquement, et humainement ».
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Directeur de Recherche au Centre de Recherche en Cancérologie et Immunologie Intégrée Nantes-Angers, Nantes
Bourse de Recherche Avenir – 150 000 €
Amateur du septième art, Philippe Juin aime à comparer la réalisation d’un film au fait de mener des travaux de recherche : « L’aspect collaboratif est primordial dans les deux cas, chacun, chaque métier joue un rôle spécifique et essentiel. La Recherche a aussi une dimension presque artistique : on connaît le point de départ, sans distinguer le point final : c’est très stimulant, et être créatif est une nécessité ».
Ses travaux sont guidés par la volonté d’améliorer l’arsenal thérapeutique anti-cancéreux. Le Prix Avenir qu’il a reçu en 2012 lui a permis de développer un test fonctionnel particulièrement innovant pour l’époque, car basé sur l’utilisation de tumeurs fraichement prélevées chez les patientes. Une telle approche, qualifiée d’ex vivo, peut servir à caractériser les réponses de chaque patiente à un traitement donné, ou bien à tester l’efficacité de nouvelles stratégies thérapeutiques potentielles.
Tester l’efficacité d’une nouvelle stratégie thérapeutique, c’est précisément le cœur de son projet soutenu par la Bourse Avenir, et il le fera en s’appuyant sur cette méthode. Pour atteindre son objectif, qui est d’analyser les effets du blocage d’une cible qu’il a lui-même identifiée, son équipe travaillera avec une autre équipe experte en immunologie : « Recevoir cette Bourse est un immense honneur, et nous donne l’opportunité de mettre en place un projet fédérateur. Nous allons réunir deux équipes aux expertises complémentaires, parce que c’est la meilleure façon de progresser scientifiquement, et humainement ».
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