Le cancer du sein chez les hommes
Le carcinome mammaire chez l'homme est exceptionnel, et représente environ 1 % de l'ensemble des cancers du sein.
Il apparait généralement chez les hommes âgés de 60 à 65 ans. Il peut survenir de novo ou sur une gynécomastie préexistante (augmentation du volume des seins). Ces cancers ont une faible incidence dans les pays développés. Les deux tiers des patients présentent un carcinome canalaire in situ, c’est-à-dire un carcinome avec en général un bon pronostic de guérison.
La mastectomie est pratiquée lorsque le traitement initial (souvent tamoxifène) a échoué.
Le cancer du sein masculin étant relativement rare, peu d’attention est portée à l’examen des seins chez l’homme. C’est ainsi que certains hommes se présentent à la consultation avec un cancer déjà bien développé. Le diagnostic doit donc être porté à temps car il nécessite une prise en charge adéquate vue la fréquence d'envahissement et de métastases à distance.
Il apparait généralement chez les hommes âgés de 60 à 65 ans. Il peut survenir de novo ou sur une gynécomastie préexistante (augmentation du volume des seins). Ces cancers ont une faible incidence dans les pays développés. Les deux tiers des patients présentent un carcinome canalaire in situ, c’est-à-dire un carcinome avec en général un bon pronostic de guérison.
La mastectomie est pratiquée lorsque le traitement initial (souvent tamoxifène) a échoué.
Le cancer du sein masculin étant relativement rare, peu d’attention est portée à l’examen des seins chez l’homme. C’est ainsi que certains hommes se présentent à la consultation avec un cancer déjà bien développé. Le diagnostic doit donc être porté à temps car il nécessite une prise en charge adéquate vue la fréquence d'envahissement et de métastases à distance.
Facteurs de risque
Des éléments tels l’hérédité, l’exposition aux radiations et un historique de maladie bénigne du sein constituent des facteurs de risque communs aux hommes et aux femmes.
Il existe toutefois des facteurs spécifiques aux hommes comme par exemple : une fonction testiculaire diminuée (moindre synthèse de testostérone), un syndrome de Klinefelter (pathologie rare caractérisée par la présence d’un chromosome X supplémentaire dans un caryotype masculin), des organes sexuels peu développés, des anomalies hormonales et une gynécomastie (augmentation du volume des seins), et diverses atteintes testiculaires (orchite : inflammation chronique ou aiguë des testicules, traumatisme ou testicules non descendus).
Les prédispositions génétiques sont légèrement différentes chez les hommes, puisque seules des altérations du gène BRCA2 sont associées à un risque élevé de cancer du sein. Les mutations du gène BRCA1 ne semblent en effet pas liées à une augmentation du risque.
Sous-types de cancers du sein chez les hommes
Le cancer du sein masculin possède de nombreux points communs avec celui de la femme à quelques particularités histologiques près, comme l’absence de type lobulaire (le rôle des lobules est de produire le lait en période d’allaitement).
La plupart des cancers du sein chez l’homme sont, tout comme chez la femme, des carcinomes. La forme la plus fréquente est le carcinome infiltrant des canaux galactophores (90% des cancers du sein chez l’homme). Lorsqu’il est in situ (10% des cas), le cancer du sein masculin est fréquemment de type papillaire.
Chez l’homme, le cancer du sein peut aussi se manifester sous forme de carcinome inflammatoire, de sarcomes ou de maladie de Paget. Mais il s’agit de situations très rares. »
Par ailleurs, environ 90% des cancers du sein masculin sont hormonodépendants. Ils sont moins fréquemment positifs aux récepteurs de facteur de croissance HER2 (moins de 15% des cas).
Symptômes et diagnostic du cancer du sein masculin
Comme la femme, l’homme doit accorder une attention particulière aux signes suivants :
- présence d'une petite masse
- rétraction de la peau au niveau du sein
- écoulement
- ulcération de la peau ou du mamelon
- douleur au sein
- gonflement sous le bras.
Tout comme chez la femme, le diagnostic du cancer du sein chez l’homme ne peut être établi qu’après l’étude croisée des sensations du patient, de ses antécédents familiaux, des données d’imagerie obtenues, et de l'analyse du prélèvement. En outre, une potentielle suspicion de syndrome de Klinefelter nécessite l’analyse du caryotype du patient.