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Actualités
Les cancers du sein
Le cancer du sein chez les jeunes filles
exeption
La fillette

Faut-il craindre un risque de cancer et envisager des examens médicaux si l'on découvre une petite boule chez une fillette d'environ 8 ans ?

Il ne faut surtout pas s'affoler, même dans le cas d'antécédents familiaux à risque, car le cancer du sein est pratiquement inexistant chez les enfants.
En revanche, il sera prudent de consulter un médecin. L'état de santé et la croissance de la fillette étant par ailleurs satisfaisants, le praticien conclura généralement après examen par un diagnostic de bourgeon mammaire précoce. C'est le début du développement du sein qui apparaît en principe entre 8 et 13 ans. 

L'adolescente

Quelles sont les précautions à prendre si l'on découvre une petite boule chez une adolescente ?

Il convient de consulter un médecin qui procèdera à l'examen clinique des seins en les palpant méthodiquement. Il analysera les variations de volume de cette boule en fonction du cycle menstruel, mais aussi son éventuelle sensibilité, en reliant ces observations à d'éventuels antécédents familiaux ou autres facteurs de risque.

Si la boule décelée n'excède guère plus de 2 cm et que le bilan général de l'interrogatoire et de l'examen clinique est normal, le médecin pourra avancer le diagnostic de fibroadénome du sein de l'adolescente. Il s'agit d'une sorte de petit fibrome, comme pour l'utérus. Le fibroadénome du sein n’est jamais un état précancéreux.

Les cancers du sein
Le cancer du sein chez les hommes
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Le carcinome mammaire chez l'homme est exceptionnel, et représente environ 1 % de l'ensemble des cancers du sein.

Il apparait généralement chez les hommes âgés de 60 à 65 ans. Il peut survenir de novo ou sur une gynécomastie préexistante (augmentation du volume des seins). Ces cancers ont une faible incidence dans les pays développés. Les deux tiers des patients présentent un carcinome canalaire in situ, c’est-à-dire un carcinome avec en général un bon pronostic de guérison.

La mastectomie est pratiquée lorsque le traitement initial (souvent tamoxifène) a échoué.

Le cancer du sein masculin étant relativement rare, peu d’attention est portée à l’examen des seins chez l’homme. C’est ainsi que certains hommes se présentent à la consultation avec un cancer déjà bien développé. Le diagnostic doit donc être porté à temps car il nécessite une prise en charge adéquate vue la fréquence d'envahissement et de métastases à distance.

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Facteurs de risque

Des éléments tels l’hérédité, l’exposition aux radiations et un historique de maladie bénigne du sein constituent des facteurs de risque communs aux hommes et aux femmes.

Il existe toutefois des facteurs spécifiques aux hommes comme par exemple : une fonction testiculaire diminuée (moindre synthèse de testostérone), un syndrome de Klinefelter (pathologie rare caractérisée par la présence d’un chromosome X supplémentaire dans un caryotype masculin), des organes sexuels peu développés, des anomalies hormonales et une gynécomastie (augmentation du volume des seins), et diverses atteintes testiculaires (orchite : inflammation chronique ou aiguë des testicules, traumatisme ou testicules non descendus).

Les prédispositions génétiques sont légèrement différentes chez les hommes, puisque seules des altérations du gène BRCA2 sont associées à un risque élevé de cancer du sein. Les mutations du gène BRCA1 ne semblent en effet pas liées à une augmentation du risque.

Sous-types de cancers du sein chez les hommes

Le cancer du sein masculin possède de nombreux points communs avec celui de la femme à quelques particularités histologiques près, comme l’absence de type lobulaire (le rôle des lobules est de produire le lait en période d’allaitement).
La plupart des cancers du sein chez l’homme sont, tout comme chez la femme, des carcinomes. La forme la plus fréquente est le carcinome infiltrant des canaux galactophores (90% des cancers du sein chez l’homme). Lorsqu’il est in situ (10% des cas), le cancer du sein masculin est fréquemment de type papillaire.

Chez l’homme, le cancer du sein peut aussi se manifester sous forme de carcinome inflammatoire, de sarcomes ou de maladie de Paget. Mais il s’agit de situations très rares. »

Par ailleurs, environ 90% des cancers du sein masculin sont hormonodépendants. Ils sont moins fréquemment positifs aux récepteurs de facteur de croissance HER2 (moins de 15% des cas).
 
Symptômes et diagnostic du cancer du sein masculin  

Comme la femme, l’homme doit accorder une attention particulière aux signes suivants :
  • présence d'une petite masse
  • rétraction de la peau au niveau du sein
  • écoulement
  • ulcération de la peau ou du mamelon
  • douleur au sein
  • gonflement sous le bras.
Une petite masse douloureuse, généralement détectée par le patient lui-même, est le symptôme le plus fréquent du cancer du sein chez l’homme. Le plus souvent, une « boule » apparaît en dessous de l’aréole (zone colorée entourant le mamelon), où le tissu mammaire est concentré. Des écoulements sanguinolents sont fréquemment observés.

Tout comme chez la femme, le diagnostic du cancer du sein chez l’homme ne peut être établi qu’après l’étude croisée des sensations du patient, de ses antécédents familiaux, des données d’imagerie obtenues, et de l'analyse du prélèvement. En outre, une potentielle suspicion de syndrome de Klinefelter nécessite l’analyse du caryotype du patient.

Ballons ciel3

Le cancer du sein
concerne 1 femme sur 8 !
Connaître la maladie :
un atout pour gagner !
Aujourd'hui en France, le cancer du sein est le plus fréquent des cancers de la femme. S'informer permet de ne pas en faire une fatalité.
Parlons-en !

 

Les cancers du sein
Prévention et facteurs de risque
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Divers facteurs de risque peuvent avoir une influence sur la venue d'un cancer du sein : l'âge, des antécédents familiaux, des facteurs génétiques, le tabagisme, la consommation d’alcool, l’imprégnation hormonale (puberté précoce, ménopause tardive), le surpoids ...
Connaitre et prendre les précautions nécessaires et réaliser les examens simples qui permettent de dépister un éventuel cancer du sein le plus tôt possible permet d'accroître les chances de guérison.


L'âge

Plus de 75% des cancers du sein se développent chez des femmes de plus de 50 ans. En revanche, cette maladie est plus rare chez les femmes de moins de 35 ans (10% des cas) et reste exceptionnelle chez celles qui ont moins de 20 ans.

Après 40 ans, le risque de développer un cancer du sein se multiplie par 1,5 tous les 10 ans.

Après 50 ans, outre l'examen - au moins annuel - de vos seins par votre médecin traitant ou votre gynécologue et l’autopalpation de vos seins, votre médecin vous prescrira une mammographie tous les deux ans pour dépister de manière très précoce un éventuel cancer.
N'hésitez pas à en parler à votre médecin ou à votre gynécologue qui saura vous conseiller sur la question.
Dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein en France, toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans sont invitées systématiquement et gratuitement à réaliser tous les deux ans une mammographie de surveillance.

Les antécédents familiaux

Près de 25% des cancers du sein se manifestent chez des femmes ayant des antécédents familiaux de cancer du sein. Les risques de développer un cancer du sein chez une femme dont la mère, le père ou la soeur ont eu un cancer du sein sont deux fois plus élevés.

Si tel est votre cas, vous devez, encore plus que les autres, vous faire surveiller médicalement au moins une fois par an et signaler vos antécédents familiaux à votre médecin traitant ou à votre gynécologue.

15% des femmes traitées pour un cancer du sein développeront un cancer sur l'autre sein. Si vous êtes dans cette situation, vous devez absolument bénéficier d'un suivi médical particulièrement attentif.


L'exposition aux hormones féminines

Il a été constaté que le risque de développer un cancer du sein était plus élevé chez les femmes ayant eu à la fois des règles précoces et une ménopause tardive.

Les femmes qui n'ont pas eu d'enfant, ou celles ayant eu un premier enfant après 30 ans, semblent aussi plus à-même de développer un cancer du sein.

Par ailleurs, la pilule microprogestative, c'est-à-dire contenant un oestrogène combiné à un progestatif, augmente légèrement le risque de cancer du sein. C'est notamment le cas lorsqu'elle est prise depuis peu de temps chez les jeunes femmes, ou depuis plus de 10 ans. Il faut cependant noter que le risque que de cancer du sein qui associé à la pilule disparait après 10 ans sans en avoir pris.
N'oubliez pas d'en parler à votre médecin.


Les prédispositions génétiques

Le cancer du sein peut être dû, en partie, à la présence mutations dans certains gènes. Des altérations de deux gènes en particulier sont connues pour favoriser l’apparition d’un cancer du sein : les gènes BRCA1 et BRCA2, situés respectivement sur les chromosomes 17 et 13. Il est estimé qu’environ 2 femmes sur 1000 sont porteuses de l’une de ces mutations. Toutefois, la présence de ces mutations n’entraine pas forcément le développement d’un cancer du sein.

Les altérations des gènes TP53, CHEK2, ATM, PTEN et STK11 ont aussi été identifiées comme prédisposant au cancer du sein.

Le séquençage du matériel génétique permet de détecter ces altérations, et donc d’identifier les femmes à très haut risque de développer un cancer du sein. Elles sont alors particulièrement surveillées par le corps médical, pour être prise en charge de la manière la plus précoce possible si une tumeur mammaire apparait.

C’est d’ailleurs pour accompagner les femmes porteuses d’altération génétiques à risque que des consultations d’oncogénétique ont été créées. Il s’agit de consultations de génétique appliquées à la cancérologie dont l’objectif est de déterminer précisément les risque de développer un cancer du sein en fonction des anomalies génétiques relevées dans le génome.

Dans certains cas, le dépistage génétique est d’une importance primordiale, comme chez les femmes ayant des antécédents familiaux. Toutefois, il entraîne parfois des conséquences psychologiques et sociales qu’il faut anticiper. Parce que s’il est possible de détecter ces anomalies génétiques, il n’est pas possible de les corriger, laissant alors planer la peur de développer un cancer du sein chez la femme chez qui elles ont été détectées.


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La consommation de tabac, d'alcool et l'obésité

Le tabagisme et la consommation de boissons alcoolisées journalières sont associés à une augmentation du risque de cancer du sein. Il a également été montré que l’obésité augmente le risque de cancer du sein chez la femme ménopausée. L’activité physique peut diminuer ce risque.


Peut-on éviter la venue d'un cancer du sein ? 

Non, on ne peut pas encore pas encore "empêcher" la survenue d'un cancer du sein. Il faut en effet reconnaître que nous ne savons pas encore bien déterminer les différents facteurs qui feront qu'une femme - et non une autre - développera un cancer du sein.

Ce qui est certain c'est qu'en France, aujourd'hui, une femme sur 8 pourra en être atteinte à un moment ou à un autre de sa vie. Cette maladie représente ainsi un quart des cancers chez la femme.

Il est donc essentiel que vous connaissiez les précautions et les examens simples qui permettent de dépister un éventuel cancer du sein le plus tôt possible et donc d'accroître les chances de guérison et de diminuer considérablement les conséquences de la maladie et des traitements.


A tout âge

Vous devez être régulièrement suivie par un médecin ou par un gynécologue qui n'hésitera pas à vous prescrire les examens nécessaires en cas de doute. Ce suivi médical doit avoir lieu tous les 6 mois ou tous les ans à partir de 30 ans. Vous devez pratiquer tous les mois une autopalpation de vos seins.


A partir de 50 ans

Votre médecin ou votre gynécologue vous fera pratiquer une mammographie au maximum tous les 2 ans.
Aujourd'hui, le dépistage organisé est programmé à partir de 50 ans dans tous les départements du territoire français. Il est complètement pris en charge par l’Assurance Maladie.
Les cancers du sein
Des symptômes aux diagnostics

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Le cancer du sein est une tumeur maligne qui touche la glande mammaire. Lorsqu'elles deviennent cancéreuses, les cellules se multiplient de manière désordonnée pour former un amas de cellules, alors appelé tumeur. Certains cellules cancéreuses peuvent s'en détacher pour se propager et former, en différents endroits de l'organismes, d'autres tumeurs : les métastases.

Quels sont les symptômes d'un cancer du sein ?

Plus un cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison sont grandes.

Il est donc important de surveiller attentivement les modifications de votre poitrine et de procéder à des examens réguliers de dépistage.
Ainsi, toute grosseur nouvelle au sein ou à l'aisselle, toute modification de la forme ou de la taille de votre sein, tout écoulement par le mamelon, ou encore tout changement notoire de l'aspect de la peau du sein ou de l'aréole - crevasses, pigmentations, etc - doivent être signalées à votre médecin car elles constituent les symptômes visuels les plus répandus et qui doivent alerter.
Le cancer du sein se présente le plus souvent sous la forme d'une petite boule qui peut être palpée parfois par la patiente elle-même. Cette petite boule peut également être visible sur une mammographie.
Heureusement, dans la plupart des cas il ne s'agira pas d'un cancer mais d'une tumeur bénigne comme par exemple un petit fibrome.



Que faire en cas de suspicion ?


Un prélèvement, par cytoponction ou biopsie, suivi d'une analyse au microscope, est le seul moyen de savoir si une tumeur mammaire est bénigne ou maligne.

Cytoponction

C'est un geste simple et peu douloureux, réalisé à l'aide d'une petite aiguille par des médecins qui en ont l'habitude. Cet examen permet souvent d'établir un diagnostic.

Biopsie

Une biopsie correspond au prélèvement d'un petit fragment de la tumeur. Une biopsie peut se fairer de différentes manières. La plupart du temps une hospitalisation n'est pas nécessaire, sauf si cette biopsie doit être réalisée avec une anesthésie générale.

Le choix de la méthode de prélèvement dépend de la taille de l'anomalie, de sa localisation, des résultats de la mammographie et de ce qui est suspecté avec la palpation.

N'hésitez pas à demander des explications à votre médecin.



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Une grosseur du sein est-elle toujours cancéreuse ?
Heureusement non, sur 5 grosseurs examinées, 4 sont totalement bénignes.

Aussi, en premier lieu, faut-il vous efforcer d'envisager sans trop d'anxiété et d'appréhension les examens que votre médecin peut préconiser. Il faut souligner que plus la détection de la maladie est précoce, plus vos chances de guérison sont élevées. Un suivi médical régulier, au moins une fois par an, par votre médecin généraliste ou votre gynécologue est donc conseillé.




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Les cancers du sein

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